mardi 30 décembre 2014

TAFTA : "Dans le dos, et sur le dos des populations" - Intervention de Lionel Orcil au conseil municipal de Couëron (15 décembre 2014)


Lorsque nous arrivons à ce moment important qu’est le Débat d'Orientation Budgétaire, nous avons chacun(e)s à l’esprit les thèmes politiques qui nous sont chers. Je commencerais mon propos en attirant votre attention sur ce qui se trame aujourd’hui dans la plus grande discrétion, du côté de l’Union européenne et des Etats-Unis (et du Canada). En effet, peut être ne le savez vous pas, mais, il se négocie actuellement entre ces deux grands blocs économiques, la création d'un grand marché transatlantique. L’objectif est de supprimer les «obstacles au commerce» !!, au bénéfice bien évidement des entreprises multinationales. Dans le dos, et sur le dos des populations. Date butoir: 2015. 

Le « traité de libre-échange transatlantique » pour TAFTA en anglais. Ce projet de grand marché transatlantique porte en lui de très lourdes menaces: systèmes sociaux et services publics démantelés, explosion des inégalités, destructions environnementales, répression des mouvements sociaux, atteintes aux libertés fondamentales… 

jeudi 27 novembre 2014

Un toit, un droit ! Un toit pour la dignité !


Le 30 juillet dernier, à la demande de la mairie de Nantes et d’un propriétaire privé, des personnes migrantes ont été expulsées de manière brutale, inhumaine et illégale ( destructions des biens personnels) du squat de la rue des Stocks, sans proposition préalable de relogement durable. Nous les avons mises provisoirement à l’abri dans le presbytère de Doulon , propriété de la ville de Nantes, inoccupé depuis 2007. 

Depuis lors les nombreuses actions de solidarité de particuliers, du Secours Populaire, de l’ AMAP de Doulon, du Secours Catholique, de la Banque Alimentaire, de la ZAD de Notre Dame des Landes ont permis de mettre en place : un approvisionnement alimentaire régulier, la dotation en matériel de cuisine et de vêtements, de draps,de couverture , de matelas, des cours de français, un atelier théâtre animé par les intermittentEs du spectacle militantEs de » Culture en Marche « . Le MRAP et Culture en Marche apportent une aide financière. 

mercredi 1 octobre 2014

Scolarisation des mineurs isolés étrangers ; ils n'ont que trop attendu ! Rassemblement mercredi 1er octobre 14h à Nantes


Rassemblement devant le Centre administratif Cambronne, 8 rue du Général Margueritte à Nantes, Mercredi 1er octobre 2014 à 14 h 

Les Mineurs Isolés Etrangers (MIE) sont des jeunes arrivés seuls sur le territoire français. Un mois après la rentrée scolaire, beaucoup de ces jeunes n’ont toujours pas de solution de scolarisation, abandonnés ainsi à leur errance. Ils ont tous passé des tests de niveau scolaire au CIO (Centre d’Information et d’Orientation, service de l’Inspection) et attendent en vain depuis des mois (certains depuis près d’un an) une entrée en collège ou en lycée. 

samedi 6 septembre 2014

La rue n'est pas un domicile et l'errance n'est pas une vie : Le droit d’asile doit être respecté


Ce week-end  le tract ci-dessous sera distribué aux habitants du quartier de Doulon (marché de Doulon 10h) et aux visiteurs de la Fête des Plantes à Nantes.

Depuis fin juillet, des sans-abris, demandeurs d'asile ou non, ont été expulsés, une nouvelle fois, de leurs squats, sans aucune proposition de logement au mépris de la loi qui oblige l'État, les collectivités, et services associés, à proposer un hébergement à toute personne qui en fait la demande. 

UN TOIT C'EST UN DROIT ! 

Nous nous souviendrons de la brutalité de la procédure d'expulsion demandée par la mairie de Nantes et orchestrée par le Préfecture : arrivée de la police et d'engins de chantiers à 6h du matin qui, dans le quart d'heure réduisent les lieux d'habitation à un tas de gravats sous lequel sont ensevelis les effets personnels, dossiers administratifs, médicaments, souvenirs (photos...) ! 

jeudi 4 septembre 2014

Entretien de rentrée de la Maire de Nantes à Ouest France : petit bras et langue de bois


Pour sa première rentrée en qualité de maire de Nantes, Johanna Rolland a accordé, ce jeudi 4 septembre, un long entretien au quotidien Ouest-France. Petit bras et langue de bois. 

Et côté langue de bois, ça commence fort : interrogé sur sa participation à l’Université du PS à la Rochelle et son positionnement dans les débats qui déchirent ce part, Mme Rolland a cette réponse stupéfiante : « Je suis du côté de la gauche qui veut des résultats », avant de préciser sa « vision » d’élue locale : « les métropoles ne pouvaient pas se construire sans la campagne. L’avenir du territoire ne se passe pas qu’à Paris ». Diantre, qu’a-t-elle voulu dire ? 

Les questions concrètes des deux journalistes d’Ouest-France permettent cependant de le deviner : 

lundi 1 septembre 2014

Réfugié-e-s sans toît, la mobilisation continue - L'appel commun des élu-e-s Verts, PCF et UDB de Nantes


Le 30 juillet dernier, une soixantaine de personnes, pour la plupart étrangères, en demande d’asile ou déboutées du droit d’asile, a été expulsée à la demande de la Mairie de Nantes du lieu dans lequel elle avait trouvé refuge rue des Stocks à Nantes. Les migrants avaient rejoint ce lieu suite à deux autres expulsions dont celle très médiatisée du Lieu Unique en octobre 2012. 

Le collectif des expulsés de la rue des Stocks occupe depuis un presbytère appartenant à la Ville. Entre 60 et 80 personnes y vivent dans des conditions précaires, avec deux toilettes et une douche. Ce n’est pas une solution humainement acceptable. 

jeudi 28 août 2014

Les Rendez-Vous de L'Erdre, un voyage interculturel où tous les étrangers ne sont pas sur scène !


Aux Rendez-vous de l' Erdre, des artistes issus de toutes cultures sont sur les scènes, tandis que dans les rues de Nantes nombreux sont les sans-abris d'origines étrangères pour qui le simple droit d'asile n'est pas respecté. L' Etat, dont c'est pourtant la mission, n'héberge pas tous les demandeurs d'asile ! 

Depuis fin juillet, des sans-abris, demandeurs d'asile ou non, ont été expulsés de leurs squats, sans aucune proposition de logement au mépris de la loi ! 

Nous citoyens, conseil des migrants, associations, syndicats et partis politiques, membres du « Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks » dénonçons et crions notre indignation face à la brutalité des procédures d'expulsion demandées par la mairie de Nantes : arrivée de la police et d'engins de chantiers à 6h du matin, qui dans le quart d'heure réduisent les lieux d'habitation à un tas de gravats sous lequel sont ensevelis les effets personnels, dossiers administratifs, médicaments, souvenirs !